Consommation énergétique globale en constante hausse, réserves d’énergie fossiles incertaines, augmentation des émissions de gaz à effets de serre, taxe sur le CO2 qui en augmentation constantes… la nécessité de modifier notre mode de fonctionnement nous est rappelée de tous côtés. Dès lors, sachant que dans les pays riches près de la moitié de la consommation en énergie est imputable au domaine bâti, s’accroît l’urgence de construire et surtout de rénover de manière à économiser les ressources.
En bonne logique, toute amélioration des performances énergétiques d’un bâtiment passe d’abord par celle de l’isolation thermique. Rien ne sert d’installer une chaudière plus puissante (on aspire plutôt au contraire !) sans avoir bien isolé l’enveloppe ainsi que ses ouvertures. Il s’agit d’éviter les pertes de chaleur avant d’optimiser les apports.
La température de la surface intérieure des murs et du sol devrait correspondre à celle de l’air ambiant. Afin de respecter cet impératif du confort, l’enveloppe d’une demeure doit être bien isolée et étanche à l’air, donc dotée d’une isolation thermique sans faille. Les raccords délicats et autres ponts thermiques (emplacements où les pertes de chaleur sont plus rapides qu’ailleurs, tels que raccords entre murs et dalles ou murs et toit, embrasures de fenêtres, angles, etc.) doivent l’objet d’une attention particulière. Toute rupture d’isolation provoque non seulement une perte de chaleur, mais aussi de la condensation et parfois des moisissures.
Pour une maison individuelle typique, les principales déperditions sont :